CELLES ET CEUX QUE NOUS PORTONS

Celles et ceux que nous portons est un projet de création qui s’intéresse aux blessures profondes : le rejet, l’abandon, l’injustice, l’humiliation et la trahison.
Ce sont des fardeaux, des casseroles, souvenirs enfouis ou petits démons qui nous habitent, nous pèsent et que nous portons malgré nous sur nous et en nous. Ce sont aussi ces filtres, ces voiles, ces paillettes qui nous éblouissent et nous embrouillent.
Se révélant pendant l’enfance entre 0 et 6 ans, ces blessures nous invitent à créer
« des masques », outils de protection visant à ne plus subir ces blessures dans notre quotidien. Ces « masques » construisent nos personnalités et nous suivent généralement jusqu’à l’âge adulte.
Dans ce projet, nous souhaitons utiliser notamment le théâtre de masques et de marionnettes pour mettre en jeu, en corps et en lumière l’impact que ces blessure sont sur notre corps physique, notre comportement, notre caractère, nos façons de communiquer et nos relations sociales.
Le projet s’étalera sur plusieurs années avec l’idée de créer in situ cinq formes adaptables à tous types de lieux, en lien étroit avec des publics différents : 3/6 ans, 8/12 ans, grands adolescents, adultes et seniors.

Le kintsugi
Très inspiré par le courant « kintsugi », la notion de résilience nous occupe pleinement dans nos modes de vie actuels. Le kintsugi est une technique ancestrale, découverte au Xvème siècle au Japon, qui consiste à réparer un objet brisé en soulignant ses fissures avec de l’or, au lieu de les masquer. Cet art a donné naissance à toute une philosophie qui consiste à accepter et sublimer ses blessures pour en faire quelque chose de beau. Cette démarche nous inspire tant dans le fond que dans le traitement graphique et  scénographique.

Volet 1 : NaQatou

Volet 2 : Les yeux secs

Volets suivants :
– Création en résidence avec des adolescents autour de la blessure del’humiliation
– Création en résidence avec des adultes autour de la blessure de trahison
– Création en résidence avec des enfants entre 6 et 10 ans autour de lablessure de l’injustice

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